Les découvertes de la glace et de matières organiques, minutieusement reconstituées depuis plus d'un an, sont basées sur des modèles informatiques, des expériences de laboratoire et de déduction et non pas d'analyse directe.
"L'explication qui semble répondre à toutes les données, est de dire que c'est une matière organique», a déclaré le chef de file scientifique de MESSENGER, Sean Solomon, de l'Université Columbia à New York.
Et Paige d’ajouter : «Ce n'est pas seulement une folle hypothèse. Personne n'a pu donner une meilleur explication et faire une autre observation».
Les scientifiques pensent que la matière organique, qui est environ deux fois plus sombre que la plupart de la surface de Mercure, a été mélangé à une comète ou à un astéroïde, composé auparavant d’éons de glace.
La glace vaporisée, puis resolidifiée où il faisait plus froid, laissant des dépôts sombres sur la surface. L'imagerie radar montre que les taches s’estompent sur les parties les plus froides du cratère, où la glace peut exister en surface.
Les zones où les taches sombres sont visibles ne sont pas assez froides pour la glace de surface sans la couche sus-jacente de ce que l'on croit deviner être des composés organiques.
l'idée très éloignée de trouver des matières organiques sur le mercure que Messenger a permis une autorisation relativement facile par les protocoles de protection planétaire de la NASA qui ont été mis en place pour minimiser les risque de contamination de toutes matières organiques ou d’une trace de vie indigène potentielle, par le voyage de microbes de la Terre.
Les scientifiques ne pensent pas que Mercure est ou a été adapté à une vie ancienne, mais la découverte de matières organiques sur une planète intérieure du système solaire peut faire la lumière sur la façon dont la vie a commencé sur Terre et comment la vie peut évoluer sur les planètes au-delà du système solaire.