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Un éditeur rouge pour les étrangers (2)

( le Quotidien du Peuple en ligne )

24.04.2013 à 16h20

Gagner de l'argent

Depuis 2011, Huang Yongjun a gagné de l'argent sur dix livres, mais n'a pas besoin de garantir les droits de langue anglaise pour chacun d'eux. Certains sont publiés gratuitement et certains auteurs ont même payé Huang pour les traduire et les vendre à l'étranger.

«Une fois que je reçois les droits d'auteur pour l'anglais, je peux les publier à tout moment et selon mes plans, ce qui signifie que d'autres sociétés ne peuvent plus les faire paraître», a-t-il précisé, en ajoutant que la rentabilité était également un facteur important.

Le libraire pense que les étrangers doivent en savoir plus sur le PCC, avant de pouvoir mieux comprendre la Chine. Certains experts occidentaux montrent un grand intérêt pour le le Parti chinois», a-t-il expliqué, et de poursuivre : «la compréhension de nombreux experts étrangers concernant le PCC est erroné, car ils lisent principalement des livres occidentaux sur le Parti.

Un travail qui va certainement attirer l'attention des universités et centres de recherche axés sur la Chine. « Avant la parution d'un ouvrage, nous publions un avis dans les journaux locaux», a indiqué Huang, notant qu'il organisait également des séminaires pour les promouvoir.

Ses livres sont vendus principalement par le biais des canaux classiques. Ils sont devenus populaires auprès des universités comme Cambridge, Edimbourg et Leeds, mais ont également trouvé place dans les librairies de Waterstones et sont aussi achetés par les ministères du gouvernement chinois pour les offrir aux politiciens étrangers.

Huang utilise l'idée du président Mao d'un front uni pour rechercher des clients, faisant appel aux chinois à l'étranger, les étudiants étudiant à l'étranger ainsi que les ambassades chinoises et les centres de recherche axés sur la Chine.

Le 15 Avril, le premier jour de la London Book Fair, quatre livres ont été introduits par la New Classic Press, à savoir le ‘China Dream' (le rêve chinois), ‘The Nation' (la nation), ‘The Path Decides the Destiny' (le chemin décide du destin) et ‘The Chinese National Great Rejuvenation' (Le rajeunissement du Grand National Chinois).

Le titre ‘China Dream' cherche à explorer la stratégie de la renaissance du pays. ‘The nation' raconte l'évacuation des ressortissants chinois de la Libye en 2011. ‘The Path Decides the Destiny'raconte l'histoire de vingt entrepreneurs en Chine au Royaume-Uni, alors que la quatrième titre propose des représentations des différentes périodes de développement dans la construction du socialisme en Chine.

Un bon timing

« Etre un homme d'affaires privé signifie qu'il peut avoir un point de vue neutre», a confié Zhang Xixian, professeur à l' Ecole du Parti, au Global Times.

Par rapport aux canaux officiels, des incursions individuelles ont fait leurs preuves. Le Parti chinois à pris l'habitude de pouvoir compter sur ses canaux officiels pour assurer sa promotion, mais une progression s'avère difficile. «Le système culturel entre l'Occident et la Chine est complètement différent. Quant à l'industrie de l'information, elle est régie par le Parti en Chine, tandis qu'à l'Ouest, elle est gérée par des individus», a fait remarquer Zhang.

Aujourd'hui, la mentalité des fonctionnaires commencent à changer. Ils ont réalisé que la seule vente de livres à l'étranger des éditeurs d'Etat ne suffisait pas, et que la mobilisation des éditions privées était nécessaire pour présenter la Chine dans d'autres pays.

Pour Huang, ce que le gouvernement a fait pour promouvoir la Chine a coûté énormément d'argent, mais a eu peu d'effet, comme l'image nationale de l'information en Chine sur le Times Square à New York. Certains gouvernements provinciaux ont emboîté le pas, comme Shanxi et Tianjin, mais en vain.

Les réalisations de Huang agissent indirectement comme un indicateur permettant de voir si la Chine est populaire dans la communauté internationale, a estimé Zhang Xixian. Pour lui, la période pour exposer les côtés sombres de la Chine est passée, et le temps d'analyser la Chine à partir de différents aspects, tant par ses réalisations que ses échecs, n'est pas encore arrivé.

Actuellement, le marché du livre abordant le thème du Parti communiste chinois ne peut pas être très important, car les gens ordinaires à l'étranger n'ont pas nécessairement un fort intérêt pour le sujet, a fait savoir au Global Times, Huang Guorong, ancien directeur adjoint de la maison d'édition de l'Armée de libération du Peuple.

Toutefois, ces livres ont leur place sur un marché haut de gamme, puisque les partis et les politiciens étrangers veulent les lire pour savoir comment la Chine peut se développer si rapidement, a souligné Huang.

Huang a été repris par Li Shujuan, qui pense que a vente de livres sur le PCC n'est pas une entreprise facile, mais que cela est significatif.

« La Chine est actuellement la deuxième puissance mondiale, et de nombreux étrangers veulent en apprendre davantage sur l'expérience et les réalisations de notre pays», a déclaré le professeur Zhang Xixian. C'est le bon moment pour des personnes comme Huang de faire des affaires et d'introduire la Chine à travers le monde.

Plus d'ambition

Huang Yongjun travaille également sur la création d'une base de données pour promouvoir les concepts administratifs du PCC à Jiaxing, la province du Zhejiang, où le parti chinois a été fondé. Il a également commencé une liste de diffusion pour sa maison d'édition fin mars, où plus de 500 lecteurs étrangers se sont déjà inscrits, a-t-il annoncé.

Certains livres sont publiés à l'étranger, mais Huang tient aussi à cibler les ministères du gouvernement chinois, car il pense que ses livres feraient de bons cadeaux pour des politiciens étrangers.

Pour le libraire «Plusieurs ouvrages s'appuient sur le marché, certains sont vendus au gouvernement, et d'autres montrent notre influence».

Jusqu'à présent, 70% de ses livres ont permis de gagner de l'argent, mais il reste un gros travail pour en promouvoir d'autres.

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