Le gouvernement japonais va autoriser certains résidents qui habitaient autour de la centrale nucléaire de Fukushima à retourner dans leurs foyers pour y vivre, pour la première fois depuis la catastrophe de mars 2011.
Des dizaines de milliers de personnes avaient alors été évacuées et une zone d'exclusion de 20 km avait été déclarée autour de l'usine après qu'un tremblement de terre dévastateur et un tsunami aient déclenché un effondrement du réacteur -la pire catastrophe nucléaire que le monde ait connu depuis Tchernobyl en 1986- entraînant des niveaux élevés de contamination radioactive, et transformant cette région naguère animée en une zone de villes fantômes.
Mais, selon l'Agence de reconstruction du pays, le 1er avril, quelque 350 personnes du district de Miyakoji de la ville de Tamura seront autorisées à retourner dans leurs foyers en permanence, les niveaux de radiation étant redevenus suffisamment bas pour permettre leur retour. Quelque 31 000 personnes pourraient éventuellement rentrer chez eux, a-t-elle ajouté. Selon le Gouvernement, environ 138 000 habitants de Fukushima vivent encore dans des logements temporaires.