Plusieurs suspects ont été arrêtés par la police sud-africaine suite à un complot visant à perturber la conférence nationale du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), ont rapporté dimanche soir des médias locaux.
La 53e conférence nationale de l'ANC entourant l'élection de la nouvelle direction a été inaugurée dimanche matin dans la capitale judiciaire de Bloemfontein.
"Une tentative de la droite d'implanter une bombe dans une des tentes de la conférence de l'ANC a été sabotée", a rapporté le journal City Press sur son site internet.
La police a mené une descente dans une maison et a arrêté sept terroristes présumés, selon le journal.
Cependant, l'Association de presse sud-africaine (SAPA) a déclaré que seules quatre personnes étaient impliquées dans le complot. "Quatre présumés extrémistes de la droite ont été arrêtés par la police", a affirmé la SAPA, citant Billy Jones, porte-parole de la police de l'Etat-Libre.
Bloemfontein est également la capitale de l'Etat-Libre.
M. Jones a précisé que les quatre suspects étaient âgés entre 40 et 50 ans, et étaient soupçonnés d'actes de terrorisme.
"Il s'agit d'une opération policière conjointe réussie, faisant suite à des semaines d'investigation", a déclaré M. Jones, ajoutant que les suspects seront bientôt inculpés et traduits en justice.
Plus de 4 500 délégués, prenant part à la 53e conférence nationale de l'ANC, éliront lundi la nouvelle direction, dont le nouveau président. Compte tenu de la dominance électorale de l'ANC à travers le pays, le nouveau président de l'ANC deviendra fort probablement président de l'Afrique du Sud lors des élections de 2014.