A à Kidal à l'extrême nord-est du Mali vers la frontière algérienne, il n'y a pas une base militaire du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), groupe rebelle touareg indépendantiste) ou du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), dissident du groupe terroriste islamiste Ançar Dine d'Iya Ag Ghaly, qui vient d'être mis sur la liste officielle des terroristes par le département d'Etat des Etats-Unis, a indiqué mercredi un officier africain.
"Je peux vous assurer qu'au niveau de Kidal, il n'y a pas un sanctuaire, il n'y a pas une base militaire du MNLA, ni du MIA", a affirmé le colonel ivoirien Yao Adjoumani, porte-parole de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).
Selon les médias lcoaux qui citent les propos des chefs du MNLA et du MIA, les deux groupe rebelles se regardent en "chiens de faïence" dans la ville de Kidal, en tout cas à en juger les propos tenus par leurs responsables via les médias.
Depuis le début de l'Opération Serval engagée par la France, le Mali mène une guerre contre les groupes armés islamistes et terroristes afin de reconquérir ses territoires dans sa partie septentrionale. A la différence des villes de Gao et Tombouctou, les militaires maliens ne sont pas encore arrivés à Kidal, suite aux "mises en garde" du MNLA.
Selon le colonel Adjoumani, "plus 6.000 combattants de la Misma sont déployés à travers le pays".
A Kidal, ce sont les troupes française et tchadienne qui y sont présentes. Le Bloc d'intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (Biprem), regroupement apolitique malien, a reproché à la France d'empêcher les militaires et les journalistes maliens d'aller à Kidal, bien qu'il salue les efforts de la France dans la libération des régions de Gao et Tombouctou.