La Banque mondiale souhaite intensifier ses relations avec le Congo, a annoncé lundi soir à Brazzaville, son vice-président pour la région Afrique, Makhtar Diop.
« Les autorités congolaises, lors de la dernière réunion du printemps de la Banque mondiale, ont exprimé le souhait d' intensifier, de mettre haut le niveau des relations de la Banque mondiale et le Congo, cette visite s'inscrit dans ce cadre », a déclaré à son arrivée à Brazzaville, Makhtar Diop qui a entamé une visite de travail de deux jours dans la capitale congolaise.
Le Congo est « un pays extrêmement important dans la sous- région non seulement du point de vue économique mais aussi politique pour le rôle qu'il joue dans le processus de paix au niveau régional », selon M. Diop qui va rencontrer mardi le président congolais Deins Sassou Nguesso et les ministres.
« Nous savons que la lutte contre la pauvreté est une des priorités ; l'accroissement des infrastructures est une autre, la question de l'énergie en est une autre..A l'issue de cette visite, nous pourrons dégager de nouvelles voies de coopération qui aideront le Congo à se situer dans la trajectoire d'un pays émergent », a-t-il souligné.
Cette visite est la première qu'effectue Makhtar Diop au Congo depuis sa nomination le 7 mai 2012 à la vice-présidence de la Banque mondiale pour la région Afrique.
« Le Congo détient l'un des taux de croissance les plus élevés d'Afrique sub-saharienne, bien que le pays demeure vulnérable avec une économie dépendant fortement de l'exploitation du pétrole. De nombreux Congolais sont encore confrontés à la pauvreté, tandis que le chômage et les inégalités persistent », relève la Banque mondiale dans un communiqué, ajoutant qu'elle « entend accompagner le gouvernement congolais afin de mieux utiliser les revenus actuels du secteur pétrolier, dans la réalisation d'une croissance inclusive et durable, capable de générer des emplois et réduire la pauvreté ».