La Commission électorale du Zimbabwe est confronté à un dilemme de protéger le droit de vote ou de violer la loi, après avoir échoué à organiser un scrutin anticipé deux semaines avant les élections générales du pays, a déclaré mardi un haut responsable électoral.
La vice-présidente de la Commission électorale du Zimbabwe ( ZEC) Joyce Kazembe a signalé lors d'une conférence de presse qu'un total de 65 956 personnes, en majorité des policiers et des agents électoraux, ont été autorisés à voter pour les élections du 14 au 15 juillet, mais 26.160 n'ont pas voté parce qu'il n'y avait pas suffisamment de bulletins de vote.
Bien que le droit d'un individu à voter soit inscrit dans la Constitution, la loi électorale du pays stipule qu' « un électeur qui est autorisé à voter dans un vote spécial ne doit pas être autorisé à voter autrement ».
M. Kazembe a dit que sa commission tente de trouver une solution à cette question en approchant la Cour constitutionnelle pour savoir ce qui est prioritaire : le droit de vote ou ce que dit une disposition de la loi.
Il a dit que c'est la volonté de la Commission de permettre à tous ceux qui n'ont pas pu exercer leur droit de vote de le faire pendant le jour du scrutin, le 31 juillet.