Les forces armées égyptiennes ont donné jeudi un ultimatum de 48 heures aux islamistes pour qu' ils rejoignent les rangs de la nation, a rapporté l'agence de presse officielle MENA.
Dans un communiqué surnommé "la dernière chance", l'armée a déclaré qu'elle adopterait une nouvelle stratégie pour faire face au "terrorisme noir" après la fin d'une manifestation pro- militaire prévue vendredi.
"Ceux qui n'ont pas vu les masses le 30 juin et le 3 juillet les verront vendredi", déclare ce communiqué, faisant référence aux manifestations du 30 juin qui ont entraîné la chute de l'ex- président islamiste Mohamed Morsi.
"Ce qui s'est passé le 30 juin était un soulèvement populaire, pas un coup d'État militaire", affirme le communiqué de l'armée, ajoutant que l'armée et le ministère de l'Intérieur ne permettraient à personne de troubler la paix, la sécurité et la stabilité du pays.
Mercredi, le chef des forces armées et ministre de la Défense Abdel-Fattah Al-Sisi a appelé les Égyptiens à organiser des rassemblements massifs pour soutenir la répression des forces de sécurité sur les menaces de violence et de terrorisme.
Cet appel de M. Al-Sisi, qui exerce également les fonctions de premier vice-Premier ministre, a été condamné par les islamistes comme une incitation à la violence.