La France se tient à la disposition du Nigeria pour aider ce pays à retrouver et libérer les lycéennes enlevées par le groupe islamiste armé Boko Haram, a indiqué le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, lors d'un entretien téléphonique jeudi matin avec son homologue nigériana, Aminu Wali, selon un communiqué du Quai d'Orsay.
Une "équipe spécialisée" française se rendra à Abuja "dans les prochaines heures", selon le même communiqué.
"La France et le Nigeria saisiront conjointement le Conseil de sécurité des Nations unies afin que la condamnation la plus ferme soit apportée aux agissements de Boko Haram", conclut le communiqué du Quai d'Orsay.
Le président français François Hollande a eu un entretien téléphonique mercredi avec son homologue nigérian, Goodluck Ebele Johathan, et lui a exprimé sa volonté d'intensifier la coopération avec le Nigeria en matière de renseignement, en y associant les pays de la région, pour que le groupe terroriste Boko Haram ne puisse plus mener d'exactions, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
Il y a plus de trois semaines, environ 300 lycéennes nigérianes ont été kidnappées par des islamistes armés alors qu'elles se trouvaient dans leur école dans l'Etat de Borno.
En outre, onze autres jeunes filles ont été enlevées dimanche dernier dans des villages situés près des cachettes des activistes dans une forêt proche.
Le groupe islamiste Boko Haram a revendiqué l'enlèvement dans une vidéo.
Le lundi 5 mai, ce groupe a menacé, dans une vidéo, de traiter les jeunes filles en "esclaves", de les "marier" de force et de les "vendre sur le marché".
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