La Chine a réaffirmé ses demandes auprès du gouvernement japonais en faveur d'une prise en considération par Tokyo de l'appel « légitime » de la communauté internationale et d'une attitude responsable concernant le problème des « femmes de réconfort » réduites en esclavage sexuel pour l'armée impériale nippone durant la Seconde Guerre mondiale. C'est ce qu'a expliqué le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang, le 28 juin à Beijing.
Le 26 juin, la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des Etats-Unis a voté une résolution appelant le Japon à reconnaître officiellement la réalité de l'esclavage sexuel des femmes en Asie durant la Seconde Guerre mondiale, et sa responsabilité. Qin Gang a souligné à ce propos que la position chinoise à ce sujet reste claire et constante : recruter de force des « femmes de réconfort » constitue l'un des crimes les plus graves perpétrés par les militaristes japonais contre les pays occupés durant cette période, dont la Chine.
Et concernant la question du refus d'indemniser les travailleurs chinois engagés de force durant la Seconde Guerre mondiale, Qin Gang a renchérit en précisant qu'engager de force des travailleurs chinois et les réduire en esclavage et un crime tout aussi grave pour le peuple chinois que le fait de recourir à des « femmes de réconfort », comme l'ont fait les militaristes nippons. C'est pourquoi le gouvernement chinois demande au gouvernement japonais d'accepter aussi sa responsabilité historique dans ce domaine.
Source: CRI