Le Parlement kazakh a ratifié jeudi l'accord entre les gouvernements kazakh et chinois de développement et d'exploitation d'un oléoduc entre les deux pays.
L'accord décrit les mécanismes et termes de la mise en oeuvre du projet de développement et d'exploitation de l'oléoduc Kazakhstan-Chine visant à augmenter ses capacités.
Lors d'une session plénière du Parlement, il a été mentionné que les coûts en investissement et en capital atteindraient autour de 126 milliards de tenge (840 millions de dollars US).
"L'accord vise principalement à établir un tarif de réseau uniforme indépendant du point d'entrée du pétrole dans le sytème d'oléoduc Kazakhstan-Chine. Le tarif d'approvisionnement en pétrole sera approuvé par les autorités étatiques du Kazakhstan et ne devrait pas dépasser le tarif fixé pour les exportations de pétrole," selon le ministre kazakh du Pétrole et du Gaz Uzakbai Karabalin.
D'après le ministre, les prix des contrats de ventes de pétrole seront basés sur les prix du pétrole internationaux en pétrole par baril et seront les mêmes qu'à la frontière sino-kazakhe.
Le directeur général de KazTransOil, Kairgeldy Kabyldin a assuré plus tôt qu'il y aurait aussi peu de travailleurs étrangers sur l'oléoduc Kazakhstan-Chine que possible.
Actuellement, la part chinoise de production de pétrole est de 24%, mais les compagnies chinoises fonctionnent principalement par provisions pour les sites de Kyzyl-Orda et d'Atyrau, où la production de pétrole décroît d'une année sur l'autre. La part de la Chine dans la production pétrolière du Kazakhstan sera donc réduite à 7-8% dans le futur, a précisé le ministre.
Les investissements des Etats-Unis dans la zone représentent à présent 25%, la plus grosse part parmi les pays étrangers.