Un éditorial publié dimanche par le Quotidien du Peuple, journal phare du Parti communiste chinois (PCC), met l'accent sur la détermination de la Chine concernant la lutte contre la fraude électorale et le maintien de la confiance du peuple dans le système politique fondamental du pays, celui des assemblées populaires.
L'Assemblée populaire de la province du Hunan (centre) a annoncé samedi que 56 de ses députés avaient offert des pots-de-vin à 518 législateurs de l'Assemblée populaire de la municipalité de Hengyang, ainsi qu'à 68 autres membres du personnel, pour un montant total supérieur à 110 millions de yuans (environ 18,14 millions de dollars).
Le nombre de personnes impliquées dans ce scandale est grand, le montant est élevé, l'affaire est grave, et son impact est pernicieux, a déclaré l'éditorial.
Dans cette affaire, certains responsables ont choisi d'ignorer la discipline du Parti et les lois nationales, obtenu des voix par corruption et accepté des pots-de-vin, entraînant une recrudescence des infractions et des violations disciplinaires, indique l'éditorial.
L'organe législatif provincial a exclu les 56 députés incriminés lors d'une réunion plénière, tandis que l'assemblée de Hengyang a accepté la démission des 512 députés ayant accepté des pots-de-vin.
Selon l'éditorial, le PCC a le devoir de traiter et de punir avec fermeté les affaires de corruption pour exercer son pouvoir en vertu du droit, et le scandale de Hengyang doit susciter un état d'alerte élevé et être traité avec sévérité.
Une récente directive publiée par le Comité central du PCC a réitéré la nécessité de renforcer les efforts pour enquêter sur ces affaires, précisant que les personnes coupables d'infractions à la discipline du PCC et aux lois devaient faire l'objet d'enquêtes et de sanctions sévères, peu importe leur identité ou les domaines concernés.
Chaque cadre du PCC doit montrer l'exemple et respecter les règles du Parti et les lois afin de sauvegarder l'autorité et la dignité de l'Etat.