Deux reliques chinoises provenant du sac en 1860 de l'ancien palais d'été de Beijing, appelé aussi Yuanmingyuan, ont été retirées de la vente aux enchères chez Bonhams à Londres.
La maison Bonhams a supprimé toutes les informations et les photos des deux reliques culturelles de son site Internet.
Colin Sheaf, Président de Bonhams pour l'Asie, a déclaré dans un communiqué le 2 novembre : «Bonhams est vraiment navrée de lire les rapports dans la presse chinoise au sujet de l'infraction en Chine et par la vente proposée de deux sculptures de jade».
China Daily a signalé que l'Administration d'État du patrimoine culturel (AEPC), l'Agence de patrimoine culturel de la nation, avait claqué la vente aux enchères, en indiquant que cela étant "contraire à l'esprit des conventions internationales".
L'Agence a exhorté les commissaires-priseurs à respecter les sentiments du peuple du pays où les reliques ont été pillées.
«Il n'y a jamais eu d'intention d'offenser la Chine et Bonhams regrette que cette interprétation ait été publiée», a ajouté le responsable.
«Le propriétaire de ces jades a aussi lu les commentaires de la presse chinoise et ne souhaite pas faire de tord», a souligné C.Sheaf, ajoutant qu'il a donné instruction à Bonhams de retirer de la vente les reliques et celles-ci lui ont été retournées.
«Bonhams valorise grandement ses connexions entre les spécialistes du Musée et les autorités gouvernementales chinoises et a déjà pris contact avec l'Administration d'État pour le patrimoine culturel afin d'obtenir des précisions, quant à sa déclaration à la presse chinoise, » toujours selon le communiqué.
«Je suis heureuse d'apprendre que le commissaire-priseur Britannique a finalement retiré de la vente aux enchères ces reliques culturelles chinoises»,a confié au China Daily, Chen Ling, une femme de 30 ans vivant à Londres.