Ouverture de l'enquête préliminaire sur le scandale des fonds occultes à l'ancient président français Chirac
La justice française a ouvert mardi une enquête préliminaire sur les accusations contre l'ancien président Jacques Chirac ainsi qu'ancien Premier ministre de Villepin, soupçonnés d'avoir reçu des fonds occultes des chefs d'Etat africains.
Cette enquête a été confiée à la brigade financière du parquet de Paris, suite à de nombreuses demandes des responsables politiques des camps différents après la révélation du scandal dimanche dernier, selon des sources judiciaires.
Dans un entretien avec "Journal du Dimanche" paru dimanche, Robert Bourgi, homme influent des relations franco-africaines, a révélé qu'il avait participé entre 1997 et 2005 aux transmissions des fonds occultes africains à MM. Chirac et de Villepin. Lundi, M. Bourgi a fait savoir que Jean-Marie le Pen, ancien président du parti extrême-droite le Front national, avait reçu aussi des fonds semblables.
Les accusations ont été bientôt démenties par les intéressés, tous trois envisagent de porter plainte contre M. Bourgi pour diffamation.