Le Conseil d'Affaires Sino-Africain (CABC) et le Fonds de développement Chine-Afrique ont décidé de créer deux nouveaux fonds cette année dans le but de stimuler les investissements chinois en Afrique. L'un étant destiné aux entreprises commerciales et l'autre réservé aux activités minières.
Zheng Yuewen, président du CABC, qui représente les intérêts de plus de 550 entreprises chinoises en Afrique, a déclaré que chaque fonds augmentera de plus d'1 milliard de dollars dans sa phase initiale venant des membres des société et de la CAD Fund, le plus grand fonds d'investissement privé chinois, en mettant l'accent sur les investissements en Afrique.
Des bureaux pour gérer ces fonds seront établis à Beijing ce mois-ci.
«La Chine a cherché à investir de différentes manières en Afrique, au lieu d'uniquement se concentrer sur les projets d'infrastructure de construction tels que les routes, les ponts, les ports et les stades à travers le continent», a fait remarquer Zheng Yuewen.
L'évolution de l'investissement mondial et la crise persistante de la dette dans la zone euro ont incité les grandes économies comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Inde et le Japon à réorienter leurs activités d'investissement sur les marchés traditionnels en Europe et en Asie, vers l'Afrique.
En outre, le gros appétit de l'Afrique pour l'urbanisation, les matières premières, les emplois, de nouveaux marchés à l'étranger et une fabrication améliorée, le commerce, les services et les secteurs des ressources, a laissé entrevoir des opportunités d'affaires sans précédent pour les investisseurs étrangers.
«Les pays africains offrent de belles perspectives pour faire des profits face aux prix élevés du commerce international des produits de base, au travail énergique de la jeune main d'oeuvre et à la présence d'abondantes ressources», a déclaré Zheng.