De l'inconséquence des Philippines

( le Quotidien du Peuple en ligne )

24.01.2013 à 16h39

Alors que la situation en Mer de Chine Méridionale évolue vers le calme, les Philippines prennent le chemin inverse. Le petit jeu des Philippines, qui tentent d'internationaliser le problème de la Mer de Chine Méridionale, ne leur apportera aucun avantag...

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Alors que la situation en Mer de Chine Méridionale évolue vers le calme, les Philippines prennent le chemin inverse. Le petit jeu des Philippines, qui tentent d'internationaliser le problème de la Mer de Chine Méridionale, ne leur apportera aucun avantage, car en plus de la détérioration des relations sino-philippines, des dommages causés aux intérêts propres des Philippines, cela risque de miner également la stabilité régionale.

Dans leur différend avec la Chine au sujet de la Mer de Chine Méridionale, les Philippines ont dit vouloir recourir aux organes compétents des Nations Unies. Non contentes d’avoir illégalement envahi et occupé des îles et des récifs appartenant aux îles chinoises Nansha, elles veulent cette fois tromper l’opinion publique devant les Nations Unies, mais, naturellement elles ne parviendront pas à leurs fins.

La Chine possède une souveraineté incontestable sur les îles Nansha et les eaux adjacentes, et elle dispose pour cela de suffisamment de fondements historiques et juridiques. Afin d’assurer de bonnes relations entre la Chine et les Philippines, ainsi que la paix et la stabilité régionales, la Chine s’est toujours montrée attachée à un règlement négocié des différends par la voie de consultations bilatérales, reflétant toute sa bonne volonté et sa sincérité. Recourir directement aux négociations entre Etats souverains pour régler les différends, éviter de prendre des mesures compliquées et de se livrer à une escalade est un principe important et l'esprit même de la « Déclaration sur la conduite des parties en Mer de Chine Méridionale », sur laquelle Chine et les pays de l'ASEAN ont trouvé un consensus. C’est ainsi que les problèmes relatifs à la Mer de Chine Méridionale devraient être résolus, et c’est ainsi que les autorités philippines devraient agir. La façon dont les Philippines prennent de haut la « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine du Sud » est-elle donc bien raisonnable ?

Intensifier les contradictions, provoquer des incidents, tout cela est peu propice à la résolution du problème. Si l’on regarde un peu en arrière, on pourra constater cette évolution depuis l'incident de l’île de Huangyan et que, plus les Philippines insisteront pour internationaliser la question de la Mer de Chine Méridionale, et plus elles se retrouveront isolées. Les Philippines connaissent trop bien les conséquences de ce genre de brigandage pour pouvoir exprimer l'espoir qu’un éventuel arbitrage n’aura pas d’impact négatif sur le commerce des Philippines. Les Philippines doivent comprendre que des relations de bon voisinage apportent la prospérité ; c’est un principe de base de la politique étrangère de la Chine, mais elles doivent aussi comprendre qu’il est impossible pour la Chine de faire des concessions injustifiées à son intégrité territoriale et à sa souveraineté sur des sujets liés à ses intérêts fondamentaux propres.

Les Philippines ont demandé à plusieurs reprises aux pays de l'ASEAN de les soutenir, en vain. Ces dernières années, une coopération économique bilatérale fructueuse s’est profondément développée entre la Chine et l'ASEAN, et les pays de l'ASEAN ont profité du développement rapide de la Chine. La coopération entre la Chine et l'ASEAN est la situation ordinaire générale. C'est pourquoi quand les Philippines jouent leur petit numéro en mer de Chine méridionale, elles ne recueillent que peu de soutien au sein de l'ASEAN et y sont très isolées. Cette pratique va en effet à l'encontre des intérêts communs de l'ASEAN.

À l'heure actuelle, la situation dans la Mer de Chine Méridionale va dans le sens de la détente, mais les Philippines ont choisi une voie inverse. Les tentatives isolées des Philippines d'internationaliser la question de la Mer de Chine Méridionale, en plus de détériorer les relations sino-philippines, causeront des dommages aux intérêts propres des Philippines et mineront la stabilité régionale. Il n’y a aucun avantage à faire ainsi.

A force d’adopter un mauvais comportement, ce mauvais comportement finit par devenir lentement une habitude. On le voit très bien dans le cas des Philippines. Aussi malines les Philippines peuvent-elles se croire, elles ne pourront pourtant pas changer le fait que les îles Nansha et les eaux adjacentes appartiennent à la Chine.

« Le Quotidien du Peuple » (24 janvier 2013, 05 Edition)

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