Le président costaricien, Oscar Arias, a déclaré mercredi que la paix en Amérique centrale n'est pas possible sans le développement économique, la sécurité et des institutions démocratiques plus fortes.
M. Arias a fait ces remarques lors des célébrations du 20e anniversaire de la signature de l'accord Esquipulas II, qui a mis fin aux conflits armés au Guatemala, au Honduras, au Nicaragua et au Salvador.
"Nous ne pouvons pas continuer à être une région de paix avec la famine, la paix avec la peur, et la paix avec la haine", a- t-il martelé.
L'accord a permis à M. Arias de remporter le Prix Nobel de la Paix en 1987, et a conduit à la création de la fondation Arias qui a aidé le Panama à abolir son armée.
Dans son discours il a remercié les présidents qui ont signé l'accord il y a 20 ans : le président salvadorien Napoleon Duarte, le président hondurien Jose Azcona, le président guatémaltèque Vinicio Cerezo et le président nicaraguayen Daniel Ortega.
M. Arias a appelé les responsables de l'Amérique centrale à consolider la région en formant un bloc et a indiqué que le libre échange et de meilleurs systèmes démocratiques sont essentiels pour le développement.
Il a fait l'éloge des aspects positifs du libre échange et a critiqué ceux qui sont opposés à la ratification de l'accord de libre échange de la région avec les Etats-Unis et la République dominicaine, que le Costa Rica veut soumettre à un référendum le 7 octobre.
Source: xinhua