L'Italie et l'Espagne en difficulté financière continuent de persister sur une intervention de sauvetage immédiate de l'Union européenne (UE) en leur faveur, à risque de mettre à néant les travaux de deux jours du sommet de l'UE actuellement en cours à Bruxelles, a confirmé le président français François Hollande lors d'une conférence de presse vendredi dans la petite matinée.
"Les mesures de stabilité sont prioritaires avant toute autre considération" pour Rome et Madrid, a indiqué M. Hollande.
Les chefs de gouvernement ou d'Etat des Vingt-Sept de l'UE ont approuvé jeudi un Pacte de croissance à hauteur de 120 milliards d'euros, soit 1% du Produit intérieur brut (PIB) de l'UE, dans le cadre des mesures à long terme. Les dirigeants des Dix-Sept de la zone euro se pencheront vendredi sur la solution à la crise de la dette dans des pays en difficulté, dans le cadre des mesures à court terme.
Le Premier ministre italien Mario Monti et son homologue espagnol Mariano Rajoy Brey ont menacé de "ne pas donner un accord partiel (concernant la croissance), s'il n'y a pas un accord global (concernant à la fois la croissance et le sauvetage)", a reconnu M. Hollande.
Il a exprimé sa "compréhension" vis-à-vis du marchandage de Rome et de Madrid, parce que ces deux derniers "ont fait des efforts considérables pour la réduction du déficit".
M. Hollande a souhaité à cette occasion que "les pays vertueux" interviennent rapidement pour que les taux d'intérêt soient plus bas en faveur des pays vulnérables".
Source: xinhua
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