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Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé mardi que des efforts soient déployés pour mettre fin aux violences et aux flux d'armes aux deux parties en Syrie, et lancer une transition dirigée par les Syriens dans le pays du Moyen-Orient le plus rapidement possible.
Le chef de l'ONU s'est exprimé à ce propos au débat général de la 67ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, événement d'une semaine qui a ouvert ses portes ici à New York mardi matin.
"La situation en Syrie s'empire chaque jour un peu plus", a-t-il déclaré. "La crise ne se limite plus à la Syrie; il s'agit d'une calamité régionale avec des ramifications mondiales".
"Nous devons mettre un terme aux violences et flux d'armes aux deux parties, et lancer une transition dirigée par les Syriens dès que possible", a-t-il souligné, qualifiant la crise de "menace sérieuse et croissante pour la paix et la sécurité internationales, qui nécessite l'action du Conseil de sécurité".
La crise syrienne, qui a éclaté en mars 2011, est un des gros dossiers au programme du débat général de l'Assemblée générale forte de 193 membres.
"Les besoins humanitaires escaladent, à l'intérieur et au-delà de la Syrie", a poursuivi M. Ban. "La communauté internationale ne devrait pas tourner la tête, les violences devenant hors de contrôle".
Indiquant que les "violations brutales des droits de l'homme" continuaient d'être commises, il a insisté sur le fait que "ces crimes ne devaient pas rester impunis".
"Il est du devoir de notre génération de mettre un terme à l'impunité des crimes internationaux, en Syrie et ailleurs", a-t-il conclu.