La Syrie a accusé lundi les Etats-Unis et leurs alliés, qui font partie des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, de soutenir le terrorisme dans le pays du Moyen-Orient sous le prétexte de l'" intervention humanitaire" et de la "responsabilité de protéger les civils".
« Au lieu de chercher à contribuer au règlement des conflits régionaux et internationaux par des moyens pacifiques, certains pays bien connus continuent de poursuivre de nouvelles politiques coloniales basées sur l'hypocrisie politique dans le traitement de ces crises», a dit le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moualem devant l'Assemblée générale des Nations unies.
« Sous prétexte d'intervention humanitaire, ces pays s'ingèrent dans les affaires intérieures des États, et imposent des sanctions économiques unilatérales qui n'ont pas le fondement moral et juridique », at-il dit. « Et sous prétexte de concepts tels que la « responsabilité de protéger les civils», les tambours de guerre sont battus, et la sédition et les troubles se propagent, endommageant la structure des sociétés nationales », a-t-il affirmé.
« Peut-être, le plus pire, c'est de voir que les membres permanents du Conseil de sécurité, qui ont lancé des guerres sous prétexte de lutter contre le terrorisme, soutiennent désormais le terrorisme dans mon pays, sans respecter les résolutions des Nations Unies qui ont établi les règles et les mécanismes de concertation aux efforts internationaux pour lutter contre ce fléau loin de la polarisation politique et les deux poids, deux mesures », a-t-il dit.
Il a accusé les Etats-Unis et la France et leurs autres alliés de leurs initiatives visant à « induire et soutenir ouvertement le terrorisme en Syrie avec de l'argent, des armes et des combattants étrangers ».
« Depuis plus d'un an maintenant, mon pays a été confronté à un terrorisme organisé qui a affecté nos citoyens, nos ressources humaines et scientifiques, les établissements nationaux», a déclaré le vice-Premier ministre syrien. Entre temps, le responsable syrien a considéré l'appel des pays occidentaux à la démission du président syrien Bachar Al-Assad comme « une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Syrie».