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Chun Young-woo, secrétaire présidentiel aux affaires étrangères et à la sécurité nationale, prononce un discours aux médias à Séoul, le 7 octobre 2012. |
La Corée du Sud est désormais autorisée à développer des missiles balistiques d'une portée maximale de 800 km, en vertu d'un pacte révisé signé avec les Etats-Unis pour mieux répondre aux "menaces de missiles" de Pyongyang, a déclaré dimanche la présidence sud-coréenne.
Cela permettra aux missiles sud-coréens de couvrir l'ensemble du territoire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), qui possède des missiles balistiques intermédiaires d'une portée de 3000 km capables de frapper toute la péninsule coréenne ainsi que des installations militaires américaines au Japon et à l'île de Guam.
La Corée du Sud a depuis longtemps exigé une révision du pacte de missiles signé avec Washington en 1979, qui interdit au pays de développer des missiles balistiques de plus grandes distances, malgré les "menaces de missiles" croissantes en provenance du Nord.
Cette révision du pacte va cependant à l'encontre du Régime de contrôle de la technologie des missiles (RCTM), une association informelle et volontaire de 34 pays qui vise à limiter la prolifération des armes de destruction massive.
En tant qu'Etat membre du RCTM, la Corée du Sud a choisi de construire des missiles de croisière à basse altitude avec une portée maximale de 1 500 kilomètres, qui ne sont pas soumis aux règles du groupe.