La Russie n'était pas au courant des propositions pour envoyer des casques bleus en Syrie, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Gennady Gatilov.
"Toute décision de déployer une opération de maintien de la paix doit être prise par le Conseil de sécurité de l'ONU et avec l'accord de toutes les parties, notamment le gouvernement syrien", a déclaré M. Gatilov aux médias locaux.
Cependant, "jusqu'à présent, aucune de ces propositions officielles n'ont pas été reçues des autorités compétentes, y compris l'envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi", a ajouté le responsable.
M. Brahimi a également démenti lundi les reportages des médias selon lesquels il aurait demandé le déploiement de 3.000 casques bleus en Syrie, et appelé à une solution politique ainsi qu'une fin à la violence dans la Syrie ravagée par le conflit.
Selon M. Gatilov, "les paramètres, le calendrier, le mode, les chiffres, les tâches d'une opération de maintien de la paix" doivent être soigneusement examinées par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Moscou a gardé le contact avec M. Brahimi, qui pourrait se rendre à Moscou à l'invitation de la partie russe pour des consultations sur la crise syrienne, a déclaré M. Gatilov.
"Nous espérons qu'une une telle visite aura lieu dans un avenir proche", a-t-il conclu.