Le président français François Hollande a affirmé dimanche que Paris s'opposerait à toute tentative de déstabilisation du Liban, et a conseillé aux forces politiques du pays de s'unir, les exhortant au dialogue pour éviter une future crise.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président libanais Michel Sleimane, M. Hollande a appelé les forces libanaises à "travailler dans un esprit de dialogue pour que ceux qui veulent déstabiliser le Liban n'aient aucune prise".
"La France ne ménagera aucun effort pour garantir au Liban son indépendance, son unité et sa sécurité", a déclaré M. Hollande, qui a en outre rappelé la détermination de la France "à s'opposer de toutes ses forces à toutes les tentatives de déstabilisation".
Le président français a souligné par ailleurs qu'il ne pouvait y avoir d'impunité pour les assassins de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, tué en 2005, et du chef des renseignements Wissam al-Hassan, victime d'un récent attentat.
De son côté, le président libanais Sleimane a lui aussi indiqué que les Libanais devaient travailler ensemble pour surmonter les difficultés.
Le Liban espère que les Syriens parviendront à la réforme et à la démocratie sans violence et sans intervention militaire étrangère, a-t-il souligné par ailleurs.
Il s'agissait du premier déplacement de M. Hollande à Beyrouth. La précédente visite d'un président français au Liban remonte à celle effectuée en 2008 par Nicolas Sarkozy.
Pour l'heure, M. Hollande a quitté Beyrouth et s'est envolé pour Arabie saoudite pour un sommet avec le roi Abdallah.