Dans un entretien accordé au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a estimé mercredi que la livraison d'armes à la coalition d'opposition en Syrie est une question que l'on ne peut éviter.
"La Coalition demande des armes. A ce jour, celles-ci font l'objet d'un embargo européen. Nous ne voulons pas aggraver la militarisation du conflit, mais il est très difficile de laisser les populations libérées à la merci des frappes du régime. On ne peut donc pas éviter la question", a estimé M. Fabius.
Rappelant que la France a été le premier pays européen à reconnaître la coalition d'opposition syrienne, le chef de la diplomatie a également estimé qu'un "gouvernement provisoire qui incarne l'alternative à Bachar el-Assad" devrait être constitué dans les semaines qui viennent.