Le Premier ministre grec Antonis Samaras a déclaré lundi que la Grèce se tenait aux côtés de Chypre, envoyant un message de solidarité avec l'île suite à la décision de l'Eurogroup prise samedi d'imposer une taxe sur tous les dépôts bancaires en échange d'un accord de renflouement visant à éviter une faillite chaotique.
"La Grèce s'est tenue et se tient aux côtés de Chypre ... la prospérité et la croissance reviendront à Chypre et en Grèce ...tant que nous gardons notre foi, nous émergerons plus forts de la crise", a souligné M. Samaras dans un communiqué écrit, indiquant que la Grèce connaît un problème similaire depuis trois ans.
Chypre a demandé une aide financière aux prêteurs internationaux l'année dernière après que ses banques ont reporté d'importantes pertes à cause de la Grèce, et le glissement fiscal a empêché l'île d'accéder aux marchés internationaux de capitaux.
Athènes a promis qu'un prêteur grec ferait l'acquisition les filiales des banques chypriotes en Grèce dans le cadre des efforts pour maintenir le membre de la zone euro à flot avec les aides internationales, comme cela est le cas dans le cas de la Grèce depuis 2010.
La déclaration de M. Samara intervient alors que le parlement chypriote doit voter mardi les termes de l'accord de renflouement, incluant une taxe exceptionnelle allant jusqu'à 10 % sur tous les dépôts gardés dans le système bancaire de l'île de la Méditerranée.