Vendredi, le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré qu'il continuait de réfléchir à la façon dont il allait répondre à l'avis envoyé par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) plus tôt sur l'évacuation des ambassades étrangères.
"Nous consultons les partenaires internationaux sur ces développements. Aucune décision n'a été prise, et nous n'avons pas de plans pour fermer notre ambassade", a indiqué un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères.
Le porte-parole a souligné que le ministère nord-coréen des Affaires étrangères avait informé vendredi "certaines ambassades de pays étrangers à Pyongyang, dont l'ambassade britannique, et les représentants des organisations internationales qu'ils ne pourront plus garantir la sécurité des ambassades et des organisations internationales présentes dans le pays dans l'éventualité d'un conflit".
Les tensions sont élevées dans la péninsule coréenne depuis que la RPDC a effectué son troisième essai nucléaire le 12 février pour protester contre les manoeuvres militaires conjointes entre Séoul et Washington. La RPDC a déclaré la semaine dernière être entrée "en guerre" contre la République de Corée. Elle a également menacé de lancer une frappe nucléaire préemptive pour s'auto- défendre.