Le maire de New York Michael Bloomberg monte sur un vélo alors qu'il pose pour les photographes lors d'une manifestation de lancement d'un nouveau programme de location de vélos publics à New York, le 27 mai 2013. [Photo / agences] |
Les deux lettres adressées au maire de New York Michael Bloomberg et à son groupe de contrôle des armes à feu contenaient des matières considérées comme étant de la ricine, un poison mortel, et faisaient référence au débat sur les lois sur les armes à feu, a indiqué la police américaine mercredi.
Le département de la police de New York a déclaré que les premiers tests faits sur les deux lettres ouvertes à New York vendredi et à Washington, DC dimanche, indiquent la présence de ricine.
Les employés d'urgence qui ont été en contact avec les lettres ont d'abord montré des symptômes mineurs d'exposition à la ricine, a dit la police. Ces symptômes se sont depuis atténués. Le personnel civil de New York et Washington qui a été en contact avec les lettres ouvertes n'a en revanche pas montré de symptômes d'exposition à la ricine.
La lettre reçue à Washington a été ouverte par Mark Glaze, le directeur de « Maires contre les armes illégales », un groupe fondé par Michael Bloomberg qui milite en faveur de lois plus strictes sur les armes. L'autre lettre a été ouverte dans un centre de tri du courrier de Manhattan.
Les deux lettres contenaient des menaces contre Michael Bloomberg et mentionnaient le débat sur les armes à feu, a indiqué la police dans un communiqué.
Le Groupe de travail conjoint sur le terrorisme du FBI et la Division du renseignement du Département de la police de New York enquêtent sur l'incident.
La découverte de ces lettres intervient quelques semaines après que des lettres contaminées à la ricine aient été envoyés au Président Barack Obama et à d'autres responsables gouvernementaux. James Everett Dutschke, âgé de 41 ans, un professeur d'arts martiaux soupçonné d'avoir envoyé ces lettres, a été arrêté à Tupelo, dans le Mississippi, le 27 avril dernier.
La ricine est un poison mortel qui se trouve à l'état naturel dans les graines de ricin, mais le transformer en une arme biologique nécessite un acte délibéré. La ricine peut provoquer la mort dans les 36 à 72 heures suite à l'exposition à une quantité aussi petite qu'une tête d'épingle. Il n'existe aucun antidote connu à l'heure actuelle.