« UBS entend continuer à coopérer avec les autorités françaises en conformité avec le cadre juridique en vigueur en vue de trouver une solution», a affirmé vendredi un responsable de la banque UBS.
Une semaine après la mise en examen de la branche française d' UBS, c'est au tour de la maison mère, UBS AG, basée à Zürich, d' être placée sous contrôle judiciaire. La banque suisse est soupçonnée d'avoir violé la législation en démarchant des clients en France et d'avoir mis en place une double comptabilité pour masquer ces transactions illégales. Les faits remontent à une période inclue entre 2002 et 2007.
L'information judiciaire a été ouverte en avril 2012 et la mise en examen a été faite pour deux motifs : complicité de démarchage illicite et blanchiment de fraude fiscale, a déclaré à Xinhua le chef de la communication de la gestion de fortune du groupe UBS, Christoph Meier.
« L'établissement a été placé sous contrôle judiciaire avec un cautionnement de 3,5 millions de francs suisses», a-t-il ajouté.
Il a expliqué à Xinhua que l'établissement bancaire souhaiterait qu'une réglementation soit signé avec de nombreux pays afin de régler tous les litiges du passé à l'image de ce qui a été fait avec le Royaume-Uni et l'Autriche. »
Interrogé sur la question, le porte-parole de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), Tobias Lux, a déclaré à Xinhua, « la FINMA n'a pas de commentaires à faire mais que elle est en contact avec la banque concernée ».