Les Palestiniens et Israéliens exprimé leur volonté de trouver un moyen d'aller de l'avant dans les pourparlers de paix, a affirmé mercredi le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
"Evidemment, nous travaillons dur pour essayer de trouver un moyen d'aller de l'avant", a déclaré M. Kerry aux journalistes en amont de sa rencontre avec son homologue israélien Avigdor Lieberman.
Cet entretien intervient alors que les pourparlers de paix négociés par Washington sont tombés dans l'impasse la semaine dernière, lorsque Israël et la Palestine se sont livrés à des actes que la Maison Blanche a jugés être des "actions unilatérales inutiles".
Le premier avril, le président palestinien Mahmoud Abbas a signé des documents pour demander l'adhésion de la Palestine à 15 organismes des Nations Unies, après qu'Israël a refusé de libérer la quatrième et dernière tranche de 26 prisonniers palestiniens, une clause pourtant inscrite dans un accord antérieur visant à relancer les pourparlers bilatéraux.
Pour sa part, M. Lieberman a déclaré qu'Israël était prêt à faire "d'énormes sacrifices" pour aboutir à un accord de paix avec la Palestine, alors que le processus est actuellement dans une phase "très cruciale".
"Je pense que nous (Israël et la Palestine, ndlr) avons tous le même désir de parvenir à une solution globale, de parvenir à un accord sur le statut final", a fait savoir M. Lieberman à son homologue américain.
"Nous recherchons la même approche positive de la part de l'autre camp, et nous pensons que toute mesure unilatérale ne peut que miner tous nos efforts", a souligné M. Lieberman.
Les négociations israélo-palestiniennes ont repris après une interruption de trois ans après nombre de séjours de M. Kerry au Moyen-Orient dont l'objectif diplomatique était de faire avancer les pourparlers. Pourtant, cela n'a débouché jusqu'ici sur aucune avancée concrète dans les négociations, qui doivent aborder toutes les questions épineuses liées au statut final, notamment la sécurité, les frontières, le statut de Jérusalem, les réfugiés, ainsi que la construction de colonies sur les territoires occupés.