Les Suisses devraient se prononcer dans deux ans sur les accords bilatéraux avec l'Union européenne (UE), a déclaré Didier Burkhalter, président de la Confédération helvétique, cité dimanche par la presse locale.
Le parcours sera d'ici là "semé d'embûches", et "nous n'en sommes qu'au début", a indiqué M. Burkhalter, également chef de la diplomatie suisse, ajoutant que la votation aurait lieu si l'on réussit à redéfinir la voie bilatérale avec l'UE et à créer une base solide.
D'après lui, une nouvelle votation ne remettrait pas en cause le "oui" à l'initiative contre l'immigration de masse. "La volonté du peuple doit être concrétisée, tant pour l'initiative sur l'immigration que pour la voie bilatérale", a-t-il indiqué.
Lors d'un référendum tenu début février, quelque 50,34% des électeurs suisses ont dit "oui" à l'initiative contre l'"immigration de masse".
L'adoption de cette initiative rend plus difficiles les relations Suisse-UE déjà compliquées. La Suisse accueille en moyen 80.000 nouveaux venus chaque année, dont la plupart sont en provenance d'autres pays européens.