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Un tiers des ouvrières migrantes dans le sud de la Chine et 60% à Beijing ont été harcelées sexuellement, a rapporté le journal "Quotidien de la Jeunesse chinoise".
Le journal a cité un rapport de recherche d'un membre de l'académie des Sciences de Chine sur le harcèlement sexuel dans le delta de la rivière des Perles et dans la capitale chinoise où l'économie en plein essor attire des millions d'ouvrières migrantes.
Les ouvrières migrantes sont incapables de se protéger face au harcèlement sexuel parce qu'elles ont reçu peu d'éducation et ne savent pas réagir à ce genre de situations, a indiqué Wu Wenfang, vice-présidente du China Fondation Stone Education and Culture Development (Group) Co. Ltd., un institut de formation basé à Beijing.
Beaucoup d'entre elles, sont incapables d'obtenir de soutien de leur famille ou d'amis alors qu'elles sont harcelées, de plus ces dernières n'ont aucune base juridique et connaissent donc pas leurs droits.
Environ 6,5% des femmes âgées de 20 à 64 ans, ont été harcelées physiquement et 13,8% verbalement l'année dernière, selon une enquête menée par l'institut of Sexuality and Gender de l'université du peuple chinois.
Dans les villes, le chiffre est respectivement de 10,6% et de 15,3%, selon un rapport publié au début de l'année.
"Le pays a besoin d'amender des documents légaux contre le harcèlement sexuel afin d'obliger davantage de compagnies à établir des systèmes internes contre cet acte au sein des bureaux, " a indiqué Wu.
Selon un rapport de cette université, 46,4% des actes du harcèlement sexuel physique et 70,4% d'actes verbaux auprès des femmes rurales proviennent de connaissances masculines ou de petits amis.
Seuls 7,1% des actes du harcèlement physique et 7,4% des verbaux viennent de supérieurs dont les patrons, les professeurs ou encore des hommes âgés.
(xinhua)