Aux termes d'un nouveau règlement visant à améliorer l'apparence de la ville, les mendiants ne seront plus autorisés à traîner dans les endroits publics de Foshan, une ville de la Province du Guangdong, dans le Sud de la Chine, vient de rapporter le Yangtze Evening News.
Les places publiques, les arrêts de bus, les ports, les ponts piétonniers, les parcs et les sites touristiques sont donc interdits aux sans-abris, qu'ils y mendient ou se contentent d'y errer, selon le Standard d'Apparence de la Ville de Foshan, publié le 10 août, et qui a été rédigé par le Bureau du Logement et du Développement Urbain-rural de la ville.
« La mendicité est un problème persistant dans cette ville », selon un responsable du bureau. « Ce phénomène est une incivilité et porte atteinte à l'image de la ville, et c'est pourquoi nous avons adopté cette règle », a dit ce responsable.
Certains experts estiment que la mendicité dans les rues ne devrait pas être totalement bannie. Interdire les mendiants en public risque de les priver de leurs moyens de subsistance. « Au lieu de limiter leur champ d'activité, le Gouvernement pourrait instaurer à la place une ‘zone de non-mendicité' », a dit ainsi un professeur associé de l'Ecole du Parti du Comité Municipal du Parti.
Déjà, au début du mois de juillet, des cônes en ciment avaient été implantés sur le sol situé en-dessous de certains ponts routiers à Guangzhou, la capitale de la Province du Guangdong située à proximité de Foshan ; ils avaient été présentés comme une mesure destinée à empêcher les sans-abris à dormir là. Cela avait par la suite déclenché un débat sur la façon dont les autorités traitent les vagabonds.
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