L'Université de Beijing a annoncé qu'elle allait poursuivre un ancien professeur pour diffamation suite à des créances concernant un scandale sexuel.
L'école attend des excuses et des dommages-intérêts de Zou Hengfu, un économiste qui a faussement prétendu que son doyen et les directeurs avaient harcelé sexuellement des serveuses qui travaillaient sur le campus.
"Les articles de Zou sur son microblog ont porté de graves préjudices à la réputation de l'Université de Beijing et de nos enseignants, blessé les sentiments de nos élèves et anciens élèves, ainsi que les sentiments de serveuses innocentes", a déclaré dimanche Jiang Langlang, le porte-parole de l'Université de Beijing.
Puis, il a souligné étant donné que l'université ait lancé une procédure judiciaire, il ne répondra plus aux questions liées à cette affaire.
Zou, un diplômé de l'Université de Harvard qui a travaillé pour l'Université de Beijing de 1998 jusqu'à son licenciement en 2007, a mis en ligne ses accusations le 21 août.
Sur son microblog, il a prétendu que des serveuses du restaurant Mengtaoyuan sur le campus avaient été victime de harcèlement de la part des employés de l'université. Le post a été retransmis 25.000 fois en deux jours.
Toutefois, le professeur, qui travaille maintenant en tant qu'économiste à la Banque mondiale, a admis plus tard qu'il avait exagéré.
«Je reconnais que les accusations de sexe attirer les yeux, et c'était ma stratégie,» a-t-il écrit sur son microblog. "J'ai toujours aimé exagérer, c'est mon style.
"J'espère que l'Université de Beijing n' enquêtera juste sur ces accusations du restaurant. Ce que je ciblais est un problème qui existe dans toute l'éducation nationale."
Dimanche, le China Daily n'avait pas pu joindre Zou Zou Hengfu.
L'Université de Beijing a d'abord répondu à ces accusations le 23 août, expliquant qu'il avait mis en place un comité disciplinaire pour une enquête. L'école a également contacter Zou, lui demandant une rencontre face à face avant le 26 août.
Mercredi, l'Université de Beijing avait publié un communiqué sur son site internet en indiquant qu'il avait pris contact avec Zou, mais ce dernier était dans l'incapacité de fournir des preuves concrètes à propos de ses accusations.
Jiang dimanche a ajouté: "Maintenant, il a admis qu'il avait exagéré. Son comportement est éhonté et irresponsable et de telles actes sont intolérables.».
Cependant, Zhang Ming, professeur et chroniqueur éducation à l'Université Renmin de Chine, a estimé que l'Université de Beijing aurait dû poursuivre Zou plus tôt.
«Si l'université sentait que le microblog de Zou avait porté atteinte à sa réputation, elle aurait dû recours à la justice dès le départ, au lieu de vouloir commencer par faire sa propre enquêter», a-t-il dit.
Les nouvelles juridiques du soir de Beijing ont rapporté que le restaurant de Mengtaoyuan envisage également de poursuivre Zou, car ses messages avaient conduit des clients à demander des services sexuels.
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