Le bénévolat est bon pour le coeur, même dans la jeunesse, selon une enquête publiée lundi pour le journal américain JAMA Pediatrics.
Les chercheurs ont divisé 106 élèves de seconde d'un lycée de Vancouver en deux groupes, dont l'un a participé régulièrement à des activités de volontariat pendant 10 semaines tandis que l' autre était sur liste d'attente pour un tel travail bénévole.
Les chercheurs ont mesuré les indices de masse corporelle et les taux d'inflammation et de cholestérol des élèves au début et à la fin de l'étude.
Ils ont également évalué les niveaux d'estime de soi, de santé mentale, d'empathie et de bonne humeur.
Le groupe des bénévoles passait une heure par semaine à travailler avec des élèves de cours élémentaire pour des programmes d'étude après l'école dans leur quartier. Après dix semaines leurs niveaux d'inflammation et de cholestérol, ainsi que leurs IMC, étaient inférieurs à ceux des élèves sur liste d'attente. "Les volontaires qui ont manifesté les plus grands progrès sur les plans de l'empathie, de l'altruisme et de la santé mentale étaient aussi ceux qui ont marqué la plus forte amélioration sur le plan de la santé cardiovasculaire", a déclaré Hannah Schreier, directrice de cette étude et chercheur postdoctoral à l'hôpital du mont Sinai à New York.
Les maladies cardiovasculaires sont l'une des principales causes de mortalité au Canada et aux États-Unis. Les premiers signes de cette maladie peuvent apparaître dès l'adolescence. Des études précédentes indiquent que des facteurs psychologiques et sociaux comme le stress, la dépression ou le bien-être, jouent un rôle dans cette maladie.