Les hôpitaux privés chinois face à de nouveaux défis

( le Quotidien du Peuple en ligne )

03.12.2013 à 14h52

Un médecin soigne un jeune garçon à l'hôpital New Century children's à Tianjin. Cet établissement ouvert l'an dernier, est le premier hôpital privé pour les enfants de la ville. (Yue Yuewei/Xinhua)

Pour les experts, La décision d'augmenter le soutien aux hôpitaux privés présente une opportunité, mais avec de gros défis, à commencer par l'accès à l'argent de l'assurance et des limites par rapport aux heures de travail des médecins.

La politique générale approuvée lors de la troisième Session plénière du XVIIIe Comité central du Parti communiste chinois, qui a pris fin le 12 novembre, montre que le gouvernement devrait encourager le développement d'institutions médicales gérées par des entreprises privées ou des ONG.

Les hôpitaux privés sont censés rivaliser avec les hôpitaux publics en proposant plus de choix aux patients, pouvant aussi aider à soulager la pression dans un système complètement surchargé.

En 2009, lorsque les réformes sanitaires nationales ont commencé, le gouvernement central et les autorités dans les villes telles que Guangzhou et Beijing ont appelé à l'égalité de traitement pour les hôpitaux privés, avec les mêmes politiques favorables pour stimuler leur croissance.

«La dernière mesure rappelle et souligne cela», a indiqué Zhu Hengpeng, un chercheur de l'Institut d'économie de l'Académie chinoise des sciences sociales». Pour lui, cette décision montre la volonté de mener une réforme orientée vers le marché du secteur de la santé, largement dominé jusqu'à présent par les hôpitaux financés par le gouvernement.

Le Parti a également déclaré que les hôpitaux privés doivent obtenir une part de l'argent de l'assurance des soins de santé publique, comme les hôpitaux financés par les autorités.

Mais la majorité des hôpitaux privés fonctionnent en dehors du programme d'assurance, signifiant que leurs coûts de services sont plus élevés que leurs homologues qui recoivent des fonds publics, a expliqué M. Zhu.

«Les gestionnaires de l'assurance sont concernés et il n'y aura pas assez d'argent si plus d'hôpitaux sont inclus dans le programme», a-t-il souligné.

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