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Etre trop bavard sur les médias sociaux peut vous coûter cher

( le Quotidien du Peuple en ligne )

05.05.2014 à 16h38

Une habitante de Shanghai qui s'était absentée de son travail sous de faux prétextes et avait ensuite tenté de poursuivre son employeur après avoir été licenciée a été victime de son obsession de dire tout à ses amis sur son compte de réseautage social en ligne Weibo.

La femme, du nom de Chen, a voyagé en Australie et dans plusieurs villes de Chine sans obtenir toutes les autorisations de congé appropriées. Les photos et le carnet de voyage qu'elle a postés sur son site web concernant son voyage ont été utilisés en justice contre elle. Elle a perdu son emploi qu'elle occupait depuis 10 ans et un salaire annuel de 134 400 Yuans (21 477 Dollars US).

Cette affaire devrait sonner comme une alarme pour les personnes qui ne pensent qu'à partager librement les détails les plus intimes de leur vie quotidienne en ligne sans se rendre compte du genre de traces que ces informations peuvent laisser.

« Les médias sociaux comme Weibo et WeChat sont devenus une nouvelle forme de preuve électronique, après les courriels et les messages sur téléphones mobiles », a déclaré Jin Minzhen, juge et vice-directrice du Tribunal populaire du District de Huangpu.

Les tribunaux locaux, dit-elle, ont enregistré une augmentation de l'utilisation de preuves électroniques tirées de sites de médias sociaux dans toute une variété d'affaires, souvent liées aux relations de travail et à des différends en matière de paiements.

L'année dernière, deux hôtesses de l'air de Virgin Atlantic ont ainsi été licenciées après avoir publié sur leurs comptes Weibo des commentaires négatifs à propos des repas servis en vol par le transporteur. La compagnie aérienne a dit qu'elles avaient violé les règles de l'entreprise. Les deux ex-employées ont déposé une demande en justice devant le Tribunal populaire du District de Changning, mais elles ont été déboutées en première instance.

«Les médias sociaux sont devenus si omniprésents que les messages publiés sur ces sites sont accessibles facilement », a déclaré Simon Lance, directeur régional de la société mondiale de recrutement Hays en Chine. « Les employés ne peuvent pas prétendre qu'ils ne savaient pas que leurs messages seraient vus par les autres ».

Selon M. Lance, son entreprise a vu plusieurs cas où des employés ont publié des propos désobligeants concernant leurs employeurs sur Instagram, Weibo, Renren et WeChat. Les employeurs considèrent cela comme négatif pour l'image de leur entreprise.

Mettre son âme à nu en ligne

D'un autre côté, les employeurs consultent souvent attentivement les sites de réseautage social des candidats potentiels pour savoir quelles sortes de personnes ils sont.

D'après M. Lance, « beaucoup d'employeurs font des recherches actives sur les médias sociaux au cours du processus de recrutement, et s'ils y découvrent un comportement non conforme à l'image de leur entreprise, même si cela s'est produit il y a longtemps, ils auront tendance à ne pas embaucher quelqu'un ».

En effet, claironner ses faits et gestes quotidiens et mettre son âme à nu en ligne peut conduire à des répercussions auxquelles la plupart des internautes ne prêtent guère attention.

Cela ne veut pas dire pour autant que les médias sociaux sont complètement mauvais. Parfois, ils peuvent également se révéler utiles.

Ainsi du cas d'une créatrice qui s'est vue accorder des indemnités après avoir fourni des enregistrements de discussions avec son patron sur WeChat, qui ont prouvé qu'elle avait des relations de travail avec la société, quand bien même elle n'avait pas de contrat.

« Les médias sociaux sont une épée à double tranchant », a souligné la juge Jin.

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