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Les recettes budgétaires ont été de 624 milliards de yuans pour le premier semestre de l'année
Lors de la Conférence nationale des Finances, Xiang Huaicheng, ministre des Finances, a révélé le 25 juillet que les recettes budgétaires du pays ont été de 624 milliards de yuans pour la première moitié de l'année (non compris les recettes provenant des créances), soit une augmentation de 94,6 milliards de yuans par rapport à la période correspondante de l'année précédente (+17,9%), tandis que les dépenses ont été de 583,8 milliards de yuans, soit une augmentation de 119 milliards de yuans par rapport à la même période de l'année passée (+25,6%).
D'après Xiang Huaicheng, la situation budgétaire pendant les six premiers mois de l'année en cours a présenté deux caractéristiques. Premièrement, les recettes s'étant accrues régulièrement, jusqu'au mois de juin l'Etat a déjà encaissé 50,6% de ce qui était prévu, rythme plus rapide que celui durant les mêmes périodes des année 1998 (+6,6%) et 1999 (+1,6%); grâce à l'augmentation de la demande en investissement, à l'élargissement des importations, à l'animation du marché des valeurs et à l'amélioration de la rentabilité des entreprises; les recettes provenant de la taxe sur la valeur ajoutée, des droits d'importation, des droits de timbre sur les opérations boursières ont augmenté de 81,9 milliards de yuans par rapport à la même période de l'année précédente, soit 86,6% du volume de croissance des recettes budgétaires. Deuxièmement, la structure des dépenses s'est améliorée davantage et les dépenses réalisées dans les domaines importants, tels que la protection sociale, ont monté rapidement. Pendant la période janvier-juin de l'année en cours, les dépenses dans la protection sociale ont augmenté de 195%, celles dans les sciences et techniques, 35,1%, et celles dans l'éducation, 18%.
Il a indiqué également certains problèmes aigus rencontrés durant la première moitié de cette année: premièrement, la croissance des revenus était déséquilibrée du point de vue géographique; deuxièmement, l'exercice de certaines sources de recettes s'est avéré non satisfaisant, sans parler de la recrudescence des fraudes fiscales; troisièmement, les dépenses des finances centrales devraient encore faire face à une forte pression.
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