Le président sud-africain Jacob Zuma n'est pas responsable pour le scandale de corruption sur les mises à niveau de sécurité de son domicile privé et ne devrait donc pas rembourser l'argent, a déclaré jeudi le ministre de la Police Nkosinathi Nhleko.
M. Nhleko a rejeté les allégations selon lesquelles des installations inutiles ont été ajoutées aux mises à niveau de sécurité du domicile privé de M. Zuma à Nkandla, province du KwaZulu-Natal.
On fait allusion ici à la "piscine de feu", le nouveau Kraal du bétail, le poulailler et le ponceau, ainsi que l'amphithéâtre et le centre des visiteurs.
Ces installations sont nécessaires pour un chef d'Etat, a déclaré M. Nhleko à au Cap.
M. Zuma est toujours à la tête de l'Etat, "même s'il vit chez lui", a déclaré le ministre.
Dans un rapport présenté à la presse, M. Nhleko a déclaré que la piscine de feu et / ou la piscine est un atout stratégique utile dans la lutte contre l'incendie et donc un élément de sécurité.
L'enceinte des animaux, a-t-il expliqué, garde le bétail loin de l'infrastructure de sécurité et complète la barrière de sécurité et constitue donc un élément de sécurité.
Le centre des visiteurs doit accueillir les distingués invités du président et des réunions de circonscription locales.
Les autres installations ont également des fonctions nécessaires, a ajouté le ministre.
"En conséquence, le président n'est donc pas tenu de payer pour aucun des éléments de sécurité", a déclaré M. Nhleko.
Le ministre a fait savoir que les travaux exceptionnels liés à la sécurité à Nkandla doivent être financés et achevés rapidement.
Le rapport de M. Nhleko était une nouvelle tentative par le gouvernement de libérer M. Zuma du scandale de Nkandla, qui a hanté M. Zuma depuis mars de l'année dernière lorsque le Protecteur du citoyen Thuli Madonsela a allégué dans un rapport que la famille Zuma a indûment bénéficié du projet qui a coûté 246 millions de rands (environ 21 millions de dollars) du financement public.
Mme Madonsela et l'opposition ont demandé que M. Zuma rembourse une partie de l'argent utilisé sur le projet, mais M. Zuma a rejeté la demande.
Le gouvernement a fait valoir que l'argent a été dépensé sur les mises à jour de sécurité qui sont nécessaires pour un chef d'Etat.