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Nigeria : plus de 40 personnes présumées mortes dans des heurts entre milices locales
Des forces de sécurité ont été déployées mardi dans une communauté de l'Etat nigérian de Benue après un affrontement meurtrier entre des milices rivales qui ont fait plus de 40 morts, ont rapporté mercredi des médias locaux.
Cet affrontement, survenu mardi dans la communauté de Gbagir dans l'administration locale d'Ukum à Benue, s'est poursuivi par des attaques et contre-attaques jusqu'à mercredi, a rapporté mercredi après-midi l'agence de presse étatique News Agency of Nigeria (NAN), citant "une source militaire très fiable".
Les résidents ont été pris dans ces heurts violents, au fur et à mesure que le conflit dégénérait entre ces factions miliciennes locales, selon ce reportage qui ne nomme pas les groupes concernés. La majorité des victimes étaient des membres de ces groupes rivaux, rapporte ce média.
Selon des sources locales, les affrontements ont débuté comme une attaque de représailles de membres de l'un des groupes, venus venger les tortures infligées à certains résidents d'une communauté voisine, qu'ils attribuaient à l'autre groupe. Les belligérants ont utilisé des armes de guerre, semant le chaos dans la communauté de Gbagir, selon NAN.
La police de Benue a confirmé cet incident mercredi après-midi, précisant toutefois que seuls huit corps avaient été retrouvés sur place par les agents de sécurité jusqu'à présent.
Catherine Anene, porte-parole de la police de l'Etat, a déclaré aux journalistes à Makurdi, capitale de l'Etat, que davantage d'agents de sécurité avaient été déployés mercredi pour restaurer la paix et la normale dans la région.
Une enquête a été ouverte sur cet incident, a ajouté la porte-parole.
