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Bénin : un atelier organisé à Agoué pour sensibiliser aux questions de santé des femmes
L'endométriose n'est pas seulement une question de santé féminine au Bénin, mais un problème de santé publique qui nécessite l'attention de tout le monde, a estimé mardi Lydvine Ahouangnimon, présidente du réseau des femmes fonctionnaires parlementaires du Bénin, lors d'un atelier qui se tient à Agoué, ville située à 110 km au sud-ouest de Cotonou.
S'exprimant à l'occasion de l'atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités du Caucus des femmes parlementaires du Bénin et du Réseau des femmes fonctionnaires parlementaires sur la lutte contre l'endométriose, Mme Ahouangninou a noté que des sources cliniques indiquent qu'il ne serait pas exagéré d'estimer que deux femmes en âge de procréer sur dix souffrent de l'endométriose au Bénin.
En effet, a-t-elle expliqué, la douleur est le symptôme présent dans plus de 70% des cas. "Environ un tiers des femmes souffrantes de douleurs pelviennes aiguë ou chronique auraient de l'endométriose, 40% d'entre elles ont des difficultés de fertilité", a-t-elle regretté.
Cet atelier, qui s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des femmes, vise non seulement à sensibiliser les femmes fonctionnaires du parlement béninois sur la santé féminine, mais aussi à renforcer les capacités du Caucus des femmes parlementaires afin qu'elles initient une loi relative à la prise en charge des femmes atteintes de ce mal.
