Le CORAF veut collaborer avec le secteur privé dans la recherche et le développement agricole en Afrique subsaharienne

Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) envisage l'accroissement de la collaboration avec le secteur privé dans les deux sous régions du continent, afin d'atténuer l'impact des crises sur l'agriculture, a annoncé lundi à Cotonou la représentante de ses partenaires techniques et financiers, Aifa Farimata Niane.

S'exprimant à l'occasion de la cérémonie du lancement de la 14e session ordinaire de l'Assemblée générale du CORAF, Mme Farimata Niane a fait observer qu'en Afrique subsaharienne de nombreux foyers d'insécurité commençaient à s'étendre dans les pays du Golfe de Guinée et avaient largement contribué à dépeupler les espaces agricoles et d'élevage, contraignant les agriculteurs et les éleveurs à abandonner leurs troupeaux.

"Le monde entier est confronté à plusieurs types de crises, dont les impacts sur la production agricole et la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne deviennent de plus en plus préoccupante", a-t-elle indiqué.

A cet effet, le CORAF aura un rôle important à jouer, compte tenu de l'importance de la recherche et du développement agricole dans ce vaste chantier, a-t-elle affirmé.

"Pour faire face à la succession de ces crises, il est indispensable d'assurer la relance économique et sociale", a-t-elle souligné, ajoutant qu'il faut un développement qui se voudrait inclusif et qui ne laisse personne de côté.

Créé en 1987, le CORAF est une organisation sous-régionale qui vise à coordonner et faciliter les produits de recherche novateurs et de pointe nécessaires pour libérer le potentiel agricole de l'Afrique de l'Ouest et du Centre.