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Le président congolais plaide pour l'inscription d'une "décennie africaine de l'afforestation" dans l'agenda des Nations Unies

Xinhua 06.07.2024 10h48

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a plaidé vendredi pour l'inscription d'une "décennie africaine de l'afforestation" dans l'agenda des Nations Unies en matière de préservation de l'environnement.

Denis Sassou Nguesso a lancé cet appel devant quelques chefs d'Etat et de gouvernement africains, et des représentants des institutions internationales et des organisations non gouvernementales, lors d'un sommet tenu vendredi à l'occasion de la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement (CIAR) du 2 au 5 juillet à Brazzaville.

"La présente conférence amorce un processus pour la sauvegarde des forêts. La déclaration de Brazzaville portera sur l'inscription de la décennie africaine de l'afforestation à l'agenda des Nations Unies", a indiqué le président congolais devant ses pairs.

M. Sassou Nguesso a également sollicité la création d'une institution mondiale pour la gestion des forêts en vue d'un monde capable de renoncer à la déforestation pour la survie de l'humanité.

Le segment présidentiel de la conférence qui débouchera sur une déclaration dite de Brazzaville a réuni autour de Denis Sassou Nguesso, les présidents de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, du Gabon, Brice Oligui Nguema, du Ghana, Nana Akufo-Addo, de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló et de l'Éthiopie, Sahle-Work Zewde.

Pour sa part, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a précisé que la CIAR vise à harmoniser les initiatives existantes pour préserver l'environnement et en renforcer la résilience.

Représentant le secrétaire général des Nations Unies aux assises de Brazzaville, la vice-secrétaire général de l'ONU, Amina Mohammed, a quant à elle souhaité que les résultats de cette conférence permettent de susciter un engagement africain et mondial en faveur de la préservation des forêts pour améliorer la vie de la population mondiale.

"Il nous faut donc adopter des stratégies nationale, régionale et internationale dans la préservation des écosystèmes forestiers mondiaux", a-t-elle lancé.

La CIAR a mobilisé plusieurs acteurs parmi lesquels l'Union africaine, la Banque africaine de développement, les agences onusiennes, l'Union européenne, ainsi que des organisations non gouvernementales.

Selon la ministre congolaise de l'Economie forestière, la CIAR est complémentaire à l'initiative de la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, lancée en juin 2021.

(Web editor: Yishuang Liu, Ying Xie)