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L'agriculture africaine prospère grâce à la technologie chinoise et à l'accès au marché chinois

le Quotidien du Peuple en ligne 08.07.2024 16h02

Au Centre nigérian de démonstration de technologies agricoles, près d'Abuja, la capitale de ce pays d'Afrique de l'Ouest, des experts agricoles chinois examinent quotidiennement le riz nouvellement récolté. Grâce à des années de travail acharné, les experts de la société chinoise Green Agriculture West Africa Ltd ont développé des semences de riz à haut rendement adaptées aux conditions locales, qui surpassent de plus de 20% les variétés indigènes. Approuvées par les autorités agricoles nigérianes, ces semences sont désormais plantées dans les deux tiers des États du pays.

Des techniques de transfert

Au cours de la dernière décennie, le Centre nigérian de démonstration de technologies agricoles s'est démarqué parmi les 24 centres établis par la Chine à travers l'Afrique. Ces centres jouent un rôle essentiel dans le progrès de la technologie agricole, transférant avec succès plus de 300 techniques agricoles sophistiquées aux agriculteurs locaux.

L'effet de ces initiatives est substantiel, augmentant les rendements des cultures de 30% et affectant positivement plus d'un million de petits agriculteurs dans toute l'Afrique. Grâce à des efforts concertés, les spécialistes agricoles chinois ont remarquablement amélioré le rendement et la qualité des cultures de base telles que le riz, le manioc et le soja. De plus, ils ont introduit toute une gamme de nouvelles variétés de fruits, de légumes et de haricots. Ces contributions ont non seulement enrichi la diversité des régimes alimentaires africains, mais ont également ouvert de nouvelles voies pour le progrès agricole de la région.

À Kigali, au Rwanda, Leonidas Mushimiyimana exploite le plus grand atelier de culture de champignons de la région, produisant jusqu'à 30 000 tubes de champignons par mois et 600 kilos de champignons frais par semaine.

Le « Juncao » est une graminée hybride et une ressource agricole multifonctionnelle importante développée et utilisée pour la culture de champignons en Chine. Après avoir appris la technologie de culture du Juncao, Leonidas Mushimiyimana a créé son atelier, employant des dizaines de personnes. Il envisage désormais d'étendre son entreprise pour produire des produits à base de champignons séchés destinés aux marchés internationaux, favorisant ainsi la prospérité communautaire. La technologie du Juncao profite désormais à plus de 4 000 agriculteurs rwandais, créant plus de 30 000 emplois tout au long de la chaîne de valeur agricole.

Des membres du personnel travaillant au Centre nigérian de démonstration de technologies agricoles près d'Abuja, la capitale de ce pays d'Afrique de l'Ouest, montrent des plants de riz devant la caméra, le 19 septembre 2023. (Photo / Xinhua)

Des membres du personnel travaillant au Centre nigérian de démonstration de technologies agricoles près d'Abuja, la capitale de ce pays d'Afrique de l'Ouest, montrent des plants de riz devant la caméra, le 19 septembre 2023. (Photo / Xinhua)

Une « filière verte »

Tôt dans la journée, des pétales de roses fraîchement récoltés, encore ornés de gouttes de rosée, peuvent être vus chez Tambuzi Ltd au Kenya. Dans les 48 heures, ces fleurs arriveront sur les étagères du grand marché Gaoqiao de Changsha, capitale de la province du Hunan (centre de la Chine), prêtes à être achetées par les clients chinois.

Important exportateur mondial de fleurs fraîches, le Kenya était naguère confronté à des difficultés pour accéder à de nouveaux marchés en raison de droits de douane élevés et de réglementations complexes. Cependant, la « filière verte » chinoise pour les produits agricoles africains a accéléré les processus d'inspection et de quarantaine et étendu les exemptions de droits de douane, bénéficiant à l'industrie florale du Kenya et à d'autres produits agricoles africains comme les avocats, les agrumes, les ananas et le café.

Selon Huang Zinan, présidente de Hunan Xiyue Culture Media Co., Ltd., sa société, qui coopère avec sept fermes de fleurs kényanes, dont celle de Tambuzi, vend 100 000 fleurs par mois dans 14 villes chinoises et exporte vers la Russie et l'Australie. Elle a souligné la demande importante de variétés de fleurs rares et haut de gamme sur le marché chinois et envisage désormais de développer des produits dérivés tels que des huiles essentielles et de l'eau florale pour améliorer la compétitivité des fleurs kényanes sur le marché, stimuler l'emploi local et augmenter les revenus des floriculteurs.

En juin 2023, 16 produits agricoles provenant de 11 pays africains étaient entrés en Chine via la « filière verte », et davantage de produits spécialisés africains entrent aujourd'hui sur le marché chinois.

(Web editor: 孙鸿宇, Yishuang Liu)

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