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Des experts se réunissent au Kenya pour stimuler le secteur laitier en Afrique
Des experts ont entamé mercredi une réunion de trois jours à Nairobi, capitale du Kenya, pour discuter des moyens de stimuler le secteur laitier en Afrique.
La conférence Dairy Tech Africa a rassemblé plus de 100 exposants et 500 délégués composés de responsables d'organismes des Nations Unies, de hauts fonctionnaires des pays de l'Afrique et d'experts de l'industrie laitière pour échanger des points de vue sur les dernières avancées technologiques dans le secteur laitier.
Jonathan Mueke, secrétaire principal du ministère kenyan de l'Agriculture et du développement de l'élevage, a dit que le pays a produit environ 5,2 milliards de litres de lait en 2023, dont seulement 40 % ont été consommés après apport de valeur ajoutée.
"Nous voulons améliorer l'accès aux machines pour qu'au moins 60 % du lait soit transformé afin que le secteur puisse se développer", a déclaré M. Mueke.
Les données de l'Institut national de la statistique du Kenya indiquent que le secteur laitier fait vivre environ 1,8 million de petits exploitants et contribue à hauteur de 4,5 % à l'économie du pays.
Le fonctionnaire kenyan a fait remarquer que l'apport de valeur ajoutée pour générer des produits tels que le beurre et le yaourt contribuera également à réduire le niveau des pertes post-lactation.
Tipo Tito Nyabenyi, représentant par intérim de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Kenya, a dit que la conférence offrira une plateforme permettant au secteur laitier africain d'interagir avec les dernières technologies susceptibles de contribuer à l'expansion du secteur laitier du continent.
M. Nyabenyi a exhorté l'Afrique à exploiter les vastes terres et le secteur de l'élevage du continent afin de réduire les importations de produits laitiers en Afrique.
Margaret Kibogy, directrice générale du Kenya Dairy Board, a dit que le pays a mis en place un certain nombre de mesures incitatives, notamment des exonérations fiscales, afin d'attirer davantage d'investissements dans le secteur laitier.