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La coopération sino-ivoirienne connaît un "rythme significatif", selon un universitaire
La coopération entre la Côte d'Ivoire et la Chine connaît un "rythme significatif" et permet à la Côte d'Ivoire de "renforcer" son économie, a estimé l'universitaire ivoirien Claude Evariste Zan Bi alors que vient de s'achever à Beijing le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).
Dans une interview accordée à Xinhua, ce maître assistant à l'Université de San Pedro, par ailleurs chef du service de la Coopération interuniversitaire et des relations extérieures, a jugé que cette coopération, qui permet à la Côte d'Ivoire de "renforcer" son économie, "se consolide d'année en année et les échanges entre les deux pays ne cessent de s'accroître".
Selon les statistiques officielles, en 2023 ces échanges ont atteint 5,28 milliards de dollars, soit +21% en glissement annuel.
Pour M. Zan Bi, cette "bonne forme" des relations sino-ivoiriennes se justifie respectivement par la "forte implication" de la partie chinoise dans les projets en cours en Côte d'Ivoire et la position "stratégique" qu'occupe ce dernier dans l'Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA), une organisation regroupant huit pays de la région.
Avec un taux de croissance annuel moyen de 6% depuis 2012, la Côte d'Ivoire fait figure de puissance économique sous-régionale, contribuant à 40% du PIB de l'UEMOA et des exportations de la zone.
Ces dernières années, la Chine a financé plusieurs projets d'infrastructures en Côte d'Ivoire, notamment des autoroutes, des stades, des ponts, des structures de formation et de recherche, des barrages hydroélectriques ou encore l'extension et la modernisation du port d'Abidjan.
En moins d'une décennie, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de la Côte d'Ivoire avec des échanges qui ont plus que doublé entre 2017 et 2022, passant de 1,85 milliard de dollars à 4,46 milliards.
