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Tunisie/présidentielle : les candidats entament la campagne électorale pour convaincre davantage d'électeurs par leurs programmes
Avec le démarrage officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 6 octobre prochain en Tunisie, les trois candidats commencent à s'adressant aux électeurs en essayant de mieux les convaincre par leurs programmes d'avenir.
En effet, dans un manifeste électoral, paru ce dimanche, le président sortant Kaïs Saïed a insisté qu'il n'hésiterait pas à faire développer les différents services publics notamment la santé, l'éducation, le transport et le secteur de la sécurité sociale.
"Il est bien temps de construire les édifices d'une économie nationale prospère, bâtir les institutions et les établissements publics, mettre sur les rails de nouvelles législations susceptibles de favoriser et renforcer le rôle social de l'Etat", indique un communiqué électoral du président sortant.
M. Saïed a fait remarquer qu'un grand nombre de défis étaient à relever et il s'est montré déterminé à tous les relever, au service du peuple tunisien et de ses aspirations.
"Nous n'hésiterons pas à relever tous les défis afin de pouvoir assainir le pays et éviter tous les obstacles, tous types, origine et formes confondus", a-t-il souligné. Parmi ces défis, a-t-il ajouté, figurent le droit à un emploi décent et équitable, la stabilité au travail et le respect du droit légitime de toute personne à une vie décente. "L'ère des demi-solutions n'est plus", a-t-il affirmé.
Quant au candidat Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du Mouvement du peuple, il a démarré sa campagne dans la province du Kef (nord-ouest).
Il a focalisé ses discours sur ses visions pour l'avenir de la Tunisie insistant sur les dossiers en relation avec les chômeurs, les ouvriers de chantiers, les ouvrières agricoles ainsi que les retraités.
Le candidat Ayachi Zammel, a adressé un message à ses partisans depuis sa prison, les invitant à "faire partie du changement" et à participer à sa campagne électorale, qu'il a placée sous le slogan "Tournons la page".
Dans une lettre publiée sur sa page Facebook, M. Zammel a souligné qu'il était censé lancer samedi sa campagne avec son équipe à moins que sa situation ne le permette pas, vu qu'il est en détention pour des soupçons de faux parrainages.
Pour rappel, Najla Abrougui, membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), a récemment expliqué que les membres de l'équipe de campagne de M. Zammel "ont la possibilité de mener la campagne électorale de leur candidat, même s'il est en état d'arrestation".
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