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L'Afrique du Sud appelle à la retenue face à l'escalade du conflit au Moyen-Orient

Xinhua 04.10.2024 12h25

Le gouvernement sud-africain est "gravement préoccupé" par "l'escalade continue de l'action militaire de l'Etat d'Israël" en Palestine et au Liban, a déclaré le Département des Relations internationales et de la Coopération (DIRCO).

La réponse de l'Iran est également troublante, a déclaré le ministère sud-africain des Affaires étrangères dans un communiqué publié mercredi.

"L'Afrique du Sud appelle toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter tout acte susceptible d'aggraver les tensions dans une région particulièrement fragile, où ce sont les groupes vulnérables qui souffrent davantage des conflits", a souligné Chrispin Phiri, porte-parole du DIRCO.

M. Phiri a souligné que le gouvernement sud-africain partageait les préoccupations exprimées par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui s'est dit "alarmé par le danger très réel d'une escalade dévastatrice à l'échelle de la région". M. Phiri s'est par ailleurs dit choqué par la nouvelle selon laquelle le secrétaire général de l'ONU avait été déclaré persona non grata par Israël.

Le gouvernement sud-africain a maintenu sa position de défenseur de la paix et du dialogue pour résoudre les conflits. "L'Afrique du Sud appelle la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à s'attaquer à la spirale du conflit", a indiqué M. Phiri.

L'escalade récente a vu Israël lancer des attaques sur le Liban, entraînant la mort de nombreux civils, tandis que le groupe Hezbollah au Liban et l'Iran ont riposté en tirant des missiles sur Israël.

Le gouvernement sud-africain a aussi rappelé que "l'occupation continue" de la Palestine par Israël avait privé les Palestiniens de leur droit à l'autodétermination, et entravé le rétablissement de la paix. L'Afrique du Sud s'est exprimée sans ménagement au sujet de ce qu'elle appelle le "génocide" des Palestiniens depuis l'année dernière, lorsqu'elle a porté la question de ces agressions devant la Cour internationale de justice de La Haye.

(Web editor: Yishuang Liu, Ying Xie)

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