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La Tunisie présente sa candidature au poste de secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme
La Tunisie est désormais candidate au secrétariat général de l'Organisation mondiale du tourisme, avec comme candidat à ce poste Habib Ammar, ancien ministre.
L'annonce de cette candidature a été faite, au siège de l'Académie diplomatique internationale de Tunis, par le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, en présence du ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya.
"La Tunisie s'engage toujours dans le processus de coopération multilatérale, en particulier dans le domaine du tourisme, qui favorise le dialogue entre les différentes cultures et plaide pour une coexistence harmonieuse", a souligné le chef de la diplomatie tunisienne.
M. Nafti, tout en exprimant son respect envers tous les candidats, a espéré que la candidature de Habib Ammar serait appuyée par les ambassadeurs réunis à cette occasion.
Né en 1967 à Tunis, Habib Ammar a occupé plusieurs postes dans l'administration tunisienne entre autres haut cadre du ministère du Tourisme, directeur général de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT), chef de cabinet auprès du ministre du Tourisme, directeur du bureau de la mise à niveau touristique et ministre du Tourisme.
Pour sa part, Sofiene Tekaya a affirmé que le candidat tunisien au poste de secrétaire général de l'Organisation mondiale du Tourisme était l'une des compétences phares de la Tunisie dans ce domaine. "La Tunisie constitue, certes, un carrefour de civilisations, d'autant plus que le tourisme joue un rôle essentiel dans le rapprochement des cultures", a dit le ministre.
Evoquant les grandes lignes de son programme de candidature à ce poste, M. Ammar a expliqué que sa stratégie reposait sur certains volets, qui, selon lui, demeurent des défis pour le tourisme mondial, à savoir la croissance démographique, le duo compétitivité-pérennité ainsi que les flux touristiques.
Le candidat tunisien a estimé que le nombre de touristes dans le monde pourrait frôler la barre de 1,8 milliard d'ici 2030. Selon lui, les liens entre les pays pourraient être servis par l'aspect politique du tourisme et par les mesures de sécurité à mettre en place afin de pouvoir être en phase avec les évolutions constantes de ce secteur.