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Les pays africains invités à investir davantage dans les services d'information sur le climat
Les responsables et décideurs politiques africains ont exhorté les membres de l'Union africaine (UA) à investir davantage dans les services d'information météorologique et climatique afin d'être mieux préparés aux chocs climatiques.
Cet appel a été lancé lundi à Windhoek, capitale de la Namibie, lors du forum conjoint du Programme des services climatiques et applications connexes (ClimSA) intra-ACP (pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) et de l'Espace pour l'alerte précoce en Afrique (SEWA).
Moses Vilakati, commissaire de l'UA chargé de l'agriculture, du développement rural, de l'économie bleue et de l'environnement durable, a déclaré lors de cet événement que l'investissement dans les services climatiques présentait un rapport coût-bénéfice élevé, les rendements potentiels dépassant largement l'investissement initial.
Il a déclaré que les agriculteurs, les organisations météorologiques, les scientifiques et les décideurs politiques africains avaient besoin d'accéder aux informations climatiques détenues par les stations de prévision météorologique du monde entier, afin de pouvoir obtenir des informations fiables, adaptées à leurs besoins et en temps opportun.
Selon le commissaire, ces informations pourraient être obtenues auprès d'agences nationales, régionales et multilatérales travaillant sur les informations météorologiques et l'analyse des données.
"Le changement climatique est à nos portes. Nous avons un besoin urgent de ressources climatiques, telles que de meilleurs services de données satellitaires, afin de mieux protéger nos ressources. Nous devons agir en mettant en place des stratégies plus efficaces et mieux ciblées", a déclaré Jonas Sheelongo, directeur exécutif adjoint du département des transports du ministère des Travaux publics et des Transports de Namibie.
Il a souligné que l'accélération de l'accès aux données météorologiques renforçait les services météorologiques et hydrologiques nationaux. Cela implique la modernisation des réseaux d'observation, le renforcement des systèmes d'alerte précoce et le développement des capacités à tous les niveaux, des centres régionaux aux communautés rurales.
Les principaux décideurs politiques africains, ainsi que des représentants de la Communauté de développement de l'Afrique australe et de l'Organisation des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, se sont réunis à Windhoek pour le forum, prévu du lundi au vendredi, afin de discuter des mesures visant à améliorer l'accès aux services climatiques.
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