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L'ONU condamne la mort de 50 civils dans une attaque dans le nord-est du Nigeria
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Nigeria a condamné une attaque qui a tué plus de 50 civils dans l'Etat de Borno (nord-est) au cours du week-end, citant les chiffres de rapports préliminaires.
Dans un communiqué publié dimanche, Mohamed Fall, coordonnateur humanitaire et résident des Nations Unies au Nigeria, a déclaré qu'un nombre indéterminé de personnes auraient également été enlevées, tandis que d'autres ont fui avec des blessures lors de l'attaque contre des dizaines de civils dans le village de Darajamal de la zone de gouvernement local de Bama vendredi soir.
Au moins 28 maisons auraient été brûlées pendant l'attaque, selon M. Fall, et le bilan humain pourrait s'alourdir.
Condamnant cette "attaque odieuse", le coordonnateur a exhorté les autorités sécuritaires locales à appréhender les coupables et à rapidement les traduire en justice. "Ce récent massacre de civils est un nouveau rappel sinistre du bilan de la hausse des attaques violentes et de l'insécurité dans l'Etat de Borno cette année."
D'après le responsable onusien, plusieurs attaques contre des civils ont été enregistrées, menant à la mort de centaines de personnes dans le seul Etat de Borno. Il a expliqué que les assauts, qui prennent la forme d'invasions de localités et de camps de déplacés à l'aide d'engins explosifs improvisés, d'attentats-suicides ou d'autres tactiques, ciblaient les civils, y compris les agriculteurs, les pêcheurs, les voyageurs et les commerçants.
Des attaques meurtrières contre les civils ont aussi été enregistrées dans les Etats voisins d'Adamawa et de Yobe, où ont été visés un centre de santé rural, des entrepôts de céréales et un marché, entre autres, a-t-il noté.
"Je réitère mon appel aux parties au conflit à protéger les civils, ainsi que leurs biens, et à adhérer au droit international humanitaire et aux droits de l'Homme", a insisté M. Fall. Il a ajouté que l'ONU réaffirmait son engagement à continuer de soutenir les personnes touchées par le conflit en complément des efforts du gouvernement.
